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Avec la généralisation de la DSN en janvier 2017, les entreprises étaient convaincues que la mise en place de ce flux automatisé entre la paie et les CPAM permettrait de régler tous les problèmes liés au remboursement des avances faites par les entreprises qui subrogent.
En fait non !
Si l’attestation de salaire est automatiquement émise et si les délais de remboursements sont raccourcis à 3 ou 4 jours, la DSN n’est qu’un outil au service des flux. Elle ne contrôle pas le contenu de ces flux. Dès lors, les remboursements bloqués par les CPAM ne peuvent être ni gérés, ni repéré par la DSN.
Pour la plupart des entreprises, repérer ces dossiers bloqués se fait manuellement à l’aide de son tableur. Il s’agit d’identifier sur les relevés net-entreprises, les sommes qui correspondent aux avances pour chaque salarié. Puis de vérifier en comptabilité, si les sommes perçues par l’assurance maladie correspondent bien à la dépense réelle. Restent alors, les dossiers non remboursés. Pour ceux-là, il faut étudier dossier par dossier les raisons de l’échec du remboursement automatique. Et enfin, corriger l’erreur et le renvoyer à la CPAM pour effectuer le remboursement.
On se rend alors bien compte qu’une gestion fine des arrêts maladie peut avoir un effet positif sur votre trésorerie ! Alors, pourquoi passer à côté ?